Ça se dit déjà ci et là. Les négociations de Doha entre Kinshasa et le M23-Afc n’auraient rien donné. Alors que le gouvernement congolais ne l’a pas encore déclaré, des voix s’élèvent dans l’opinion congolaise. C’est le cas du député national Alphonse Ngoyi Kasanji.
Selon l’ancien gouverneur du Kasaï oriental, il est toujours possible d’avancer vers une solution diplomatique pour résoudre cette crise qui sépare nos populations et porte atteinte à la paix. Sur son compte X, Ngoyi Kasanji rappelle que cette crise sème la mort, les pillages des ressources naturelles et les déplacements massifs des populations. Pour cela, il affirme qu’il est temps d’y mettre fin, sans hypothéquer les intérêts du pays.
» J’en appelle au sens élevé du patriotisme et j’invite les acteurs importants qui peuvent décider d’user des moyens appropriés pour stopper cette guerre et rassembler tous les enfants autour de la mère patrie »
Pour ce député de l’union sacrée, Il est temps de changer de tactique, d’appliquer un nouveau modus operandi qui fédère plutôt que d’éloigner les uns et les autres. Ceci, poursuit-il, risque de nuire à toutes les autres démarches à venir et de replonger le pays dans des crises multiformes.
Sous forme interrogative, l’élu de la ville de Mbuji-Mayi insinue que, de l’Est à l’Ouest, du Nord au sud, les congolais sont pour une solution diplomatique à cette crise de l’est de la RDC.
» Nous devons comprendre les différents messages et créer un climat propice qui nous conduit vers ce consensus, c’est extrêmement important. Je ne connais probablement pas les dessous des cartes, mais j’estime que nous devrions avoir une posture de réconciliation que punitive »
Ngoyi Kasanji Alphonse professe l’anticipation dans le traitement de ce dossier. Il faut devancer les événements de crainte que ceux-ci ne nous surprennent, conclut l’affectueusement Tshiobesha du Kasaï oriental.
Rédaction
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